Soirée du Samedi: Elles se quittent à la fin / Camille Claudel, statuaire / À Delphes
LANTISS 19h
Elles se quittent à la fin
par Le Théâtre des Malcommodes
Flore et Sybille se connaissent sans se connaître, s’aiment sans s’aimer, se touchent pour s’éloigner. C’est dans le murmure du froissement de leurs vêtements qu’on entend la complexité qu’il y a dans la voix d’une femme qui dit je t’aime à une autre. Bien qu’elles se quittent à la fin, elles ont des choses à se dire avant de le faire. Ensemble dans leur solitude, elles témoignent du monde qui leur fait si peur, de leur amour et de leurs désirs. Elles se quittent à la fin explore l’identité queer, l’enfance et la nécessité d’exister librement. Entre poésie et théâtre, cette lecture publique en toute simplicité est une première courte création du Théâtre des Malcommodes fondé par Maïté Beausoleil et Liza Laroche.
Camille Claudel, statuaire
par Pas vu pas pris
Camille Claudel, statuaire est un projet marionnettique passant à travers la vie de Camille Claudel, une sculptrice française. Cette sculptrice fameuse a créé parmi les plus belles œuvres du 19ème siècle. Cependant, malgré tout son talent, elle a passé sa vie à être affiliée à Auguste Rodin qui fut à la fois son mentor et son amant. Elle a fini sa vie internée de force par sa famille. On a donc voulu reprendre à la fois les grands thèmes et esthétiques de sa sculpture et les grandes histoires de sa vie pour les faire se côtoyer dans une exploration poétique et sensible.
Nous utilisons pour cela la marionnette, à laquelle viennent s’ajouter les corps expressifs et un violon joué par une violoniste sur scène, pour raconter l’histoire d’une Camille sculptrice qui finit par se faire avaler par son œuvre. Ce projet est parti de Camille Claudel, a intégré la marionnette, puis les corps, puis la musique et le texte et essaye depuis de leur trouver un langage commun. Ce langage, nous souhaitons qu’il comporte en lui la grammaire de Camille Claudel : le clair-obscur, la vie, et une lutte constante contre l’engloutissement.
Collaborateur.rice.s
Hélène Houdart (idéatrice, direction artistique, marionnettiste), Gabriel Beauchesne (co – mise en scène), Charlotte Perron (conceptrice corporelle), Célia Gilbert (conception d’éclairage), Alexandre Alary (conception costume), Rose Charette (conception sonore et interprète), Clara Barbieux (interprète), Jeanne Théberge (interprète), Mathieu Vaillancourt (interprète), Xavier Ouimet (interprète)
À Delphes
par Théâtre Grain & Beauté
Être porteur du syndrome du sauveur, c’est une chose. Être impuissant devant une situation, pris au dépourvu par la maladresse de vouloir bien faire, c’en est une autre. Dans cette autofiction, l’auteur se pose la question suivante: comment épauler un.e jeune qui vit une dysphorie de genre et/ou qui nomme le désir d’entamer une transition? Y répondre, c’est devoir passer par les maux en les dansant. C’est aussi une célébration d’être soi-même, d’aimer découvrir l’autre et d’apprendre à se connaître. Un grand voyage entre la solitude et le vivre-ensemble, dans lequel le silence est un bruit qui résonnera à travers les saisons.
À Delphes est le tout premier texte théâtral de Luka Provost. Il s’entoure d’une distribution complètement issue de la communauté LGBTQIA2S+ qui s’inscrit dans la prometteuse relève théâtrale de Québec.
Collaborateur.rice.s
Texte et mise en lecture: Luka Provost
Interprétation: Luka Provost, Gabriel Sénéchal, Mirka Pouliot, Margaux Auclair et Laurent Marion (distribution de comédien.ne.s) + Lila Dubois Pagesse, Léa Bernier, Frédérique Delisle et Emmy Galarneau (interprètes en danse)
Conception sonore: Kevin Olsen et Margo Ganassa
Direction du mouvement: Luka Provost
Scénographie: Charlotte Poirier
Photo affiche: Charlotte Poirier